5,5% de prêt aux logements en Côte d’Ivoire
Les acquéreurs des maisons d’habitation individuelles peuvent désormais souffler avec cette nouvelle. Un taux d’intérêt annuel de 5,5% par an remplace les presque 10% autrefois appliqués. C’est à l’immeuble Sciam au Plateau que,Adama Koné, le ministre chargé des Finances, a fait cette révélation.
Le Compte de Mobilisation pour l’Habitat(CDMH)
Son objectif était d’aider le pays à atteindre son objectif de 150.000 logements. Un très ambitieux projet de logements sociaux que l’État voit piétiné car c’est à peine si chaque investisseur produit 400 logements par an.
Le compte de mobilisation pour l’habitat permet donc aux particuliers-acquéreurs de financer et même de refinancer leurs constructions, rénovations et même des achats de terrains nus. Au départ, le CDMH octroyait des financements pour un taux annuel fixe de 9,5%.
Désormais, les banques, en particulier, obtiennent un taux de refinancement immobilier de 2%. Mais cela ne concerne que les crédits octroyés sur 11 ans jusqu’à 20 ans. Et le barème de refinancement lui demeure dans le fourchette de 90% à 95%. La durée du prêt étant donc un facteur très important.
5,5% d’intérêt: le bonheur des populations
On constate que cette mesure est saluée par les populations qui pourront se trouver, dans les années à venir, des logements décents. Une maison moderne comprenant au moins deux pièces, une salle de séjour, des toilettes et une cuisine.
En Côte d’Ivoire, les conditions de crédit bancaire sont devenues très abordables, peu onéreuses. Dans la même veine, le crédit immobilier donné par les banques sera aussi revenu à la baisse.et les mêmes les couches les plus défavorisées pourront donc prétendre à devenir des acquéreurs de propriété.
Une bonne initiative saluée par le réseau des structures financières et banques de Côte d’Ivoire, l’APBF-CI, qui voudrait s’aligner à ces nouveaux taux pour favoriser et maximiser les demandes de prêts immobiliers.
Concernant l’habitat social, le désir de CDMH est de faire de l’accession propriété, une affaire de tous les citoyens ivoiriens indépendamment de leur couche sociale.